BDO | Anne-Marie Henson mise sur le leadership des femmes

16 septembre 2024 | Texte publié dans le magazine Premières en affaires à l’automne 2024.

Prendre sa place comme femme à la tête d’une entreprise : le point de vue d’Anne-Marie Henson

Si elle évolue dans l’entreprise depuis bientôt 20 ans, c’est qu’elle s’y sent bien entourée et soutenue, et qu’elle peut relever des défis à la hauteur de ses aspirations.

« J’accorde beaucoup d’importance à ma carrière ; je suis fière d’être CPA et d’être devenue aujourd’hui associée chez BDO. Lors de mes études universitaires en comptabilité, nous étions beaucoup de femmes, mais plus je gravis les échelons, plus je remarque que les femmes sont moins nombreuses. Pourtant, les femmes peuvent avoir une vision différente, une façon de comprendre et d’interpréter les chiffres qui nous est propre. Comme pour toutes les questions de diversité et d’inclusion, multiplier les points de vue ne peut qu’être bénéfique dans des marchés de plus en plus globaux. » Pour améliorer la présence des femmes dans des rôles de cadre, Anne-Marie est d’avis qu’il faut comprendre chaque personne et ses réalités, l’accepter tout en encourageant la flexibilité : « Le succès est tout à fait possible dans tous les scénarios. »

Au-delà des services offerts, nous souhaitons former un grand réseau de femmes dans le monde des affaires pour soutenir les entrepreneures dans leur croissance et contribuer à accroître la place des entreprises détenues par des femmes sur le marché.

« Il faut apprendre à céder un certain contrôle, à faire confiance, à exprimer ses besoins et à respecter la diversité des réalités et des points de vue. »

– Anne-Marie Henson, Associée, chef des Marchés et secteurs pour l’Est du Canada, BDO

Femmes vectrices de croissance de BDO : solution unique au Canada

BDO a mis sur pied un programme pour accompagner les entrepreneures, cheffes d’entreprise et femmes gestionnaires avec des solutions qui soutiennent leur essor et leur réussite. En plus de proposer l’ensemble de ses services en matière de finance, de gestion, de fiscalité, de droit et de transformation numérique, ce programme prévoit des occasions de maillage et de réseautage, avec des tables rondes orchestrées par BDO. BDO est le premier cabinet de services professionnels au Canada à offrir des solutions-conseils spécifiques aux dirigeantes d’entreprises, avec une équipe entièrement composée de femmes négociatrices, pionnières et professionnelles de la finance. « Beaucoup de femmes leaders vivent avec le syndrome de l’imposteur, l’impression qu’elles ne méritent pas leur rôle, qu’elles ne sont pas assez compétentes. Lorsque nous nous retrouvons entre nous, nous arrivons plus facilement à faire tomber ce masque, à parler d’enjeux qui ralentissent notre croissance, comme ce fameux syndrome. Nous nous entraidons, nous mettons à profit nos forces complémentaires et ça nous donne de l’élan », souligne la dirigeante.

BDO est le premier cabinet de services professionnels au Canada à offrir des solutions-conseils spécifiques aux dirigeantes d’entreprises, avec une équipe entièrement composée de femmes négociatrices, pionnières et professionnelles de la finance.

Elle conclut en mentionnant qu’il y a de la place pour toute personne qui souhaite réussir en affaires, mais qu’il importe de bien s’entourer, hommes ou femmes, au travail comme à la maison. « Il faut apprendre à céder un certain contrôle, à faire confiance, à exprimer ses besoins et à respecter la diversité des réalités et des points de vue. »

Nous avons déjà créé des relations entre femmes de différents secteurs qui avaient des objectifs similaires, notamment en expansion internationale. Nous voyons les retombées : des liens de confiance se solidifient rapidement et c’est inspirant.

À SAVOIR

Le Portrait de la diversité du secteur de la finance et de l’assurance au Québec, une étude diffusée en novembre 2023 par Finance Montréal, relate que si les hommes et les femmes sont presque égaux sur le plan de la représentativité dans le marché québécois de la finance, seulement 24 % des cadres supérieurs dans ce secteur sont des femmes. Les prochaines années devraient offrir une occasion d’augmenter la proportion des femmes à la tête d’entreprises, alors que 6 propriétaires d’entreprises sur 10 vont vendre ou céder leur entreprise d’ici 10 ans, selon l’Indice entrepreneurial québécois 2022. « Ce changement de contrôle devrait permettre aux femmes qui le souhaitent de prendre plus de place dans le monde des affaires », souligne Anne-Marie Henson.

Pour joindre madame Henson, voici ses coordonnées :

Anne-Marie Henson

Associée, chef des Marchés et secteurs pour l’Est du Canada, BDO

514 931-2445

amhenson@bdo.ca


Mardi 16 mai 2023 | Mise à jour le 18 juillet 2023

La juste valeur des immobilisations

Alors que les lois fiscales évoluent rapidement et qu’on observe beaucoup d’activités dans le secteur immobilier, une erreur ou une omission lors de l’achat ou de la vente d’un immeuble peut s’avérer très coûteuse. Les questions fiscales propres à l’immobilier sont nombreuses, notamment en ce qui concerne les taxes de vente, soit la TPS/TVH et la TVQ. Les experts en fiscalité de BDO vous proposent un survol des considérations fiscales les plus importantes en matière de taxes de vente.

Certaines règles permettent à des particuliers non inscrits de vendre des immeubles sans taxes de vente. Parmi celles-ci, une règle prévoit que le vendeur qui n’a réclamé aucune taxe sur l’achat et les rénovations peut vendre sans taxes.

Communément appelée « juste valeur marchande », la juste valeur des immobilisations est une notion clé en fiscalité. Cette valeur entre en compte dans plusieurs dispositions de la Loi sur la taxe de vente du Québec et de la Loi sur la taxe d’accise, notamment lors d’un changement d’usage d’un immeuble. Il y a changement d’usage, par exemple, lorsqu’un immeuble passe d’une utilisation commerciale à un usage résidentiel, ou vice-versa. Le propriétaire est, dans ce cas, réputé avoir vendu l’immeuble à sa juste valeur marchande et l’avoir racheté à cette même valeur. Ce type de transaction peut être sujet aux taxes de vente, et le propriétaire pourrait avoir à s’autocotiser, à évaluer et à remettre les taxes sur cette valeur. Une autocotisation serait également requise lorsqu’un condo résidentiel en location à long terme, alors exonéré de taxes de vente, passerait à une location à court terme, taxable. De même, l’autoconstruction ou la rénovation majeure pourraient entraîner une autocotisation, et donc, le calcul préalable de la juste valeur marchande.

Depuis le 7 mai 2023, toutes les cessions de contrat de vente relatives à des propriétés résidentielles nouvellement construites ou ayant fait l’objet de rénovations majeures sont taxables aux fins de la TPS et de la TVH.

Les contrats

Les transactions sur les immeubles sont encadrées par des contrats, comme des contrats d’achat ou de vente, des baux, des transferts, etc. Ces contrats, avec des tiers ou entre parties liées, sont généralement enregistrés et peuvent avoir des conséquences sur le plan fiscal. En ce qui a trait aux achats courants, la responsabilité de percevoir et de remettre les taxes de vente au gouvernement appartient au vendeur. Cependant, en immobilier, la règle est inversée : si l’immeuble est vendu à un acheteur inscrit aux fichiers des taxes de vente, c’est l’acheteur qui devra s’autocotiser les taxes sur cet achat. Dans ce cas précis, le vendeur est libéré de l’obligation de percevoir et de remettre les taxes de vente sur l’immeuble aux autorités fiscales. Cependant, l’acte notarié doit précisément mentionner que l’acheteur est inscrit, avec ses numéros de taxes. Il est de la responsabilité du vendeur de s’assurer que les numéros de taxes sont valides avant de passer chez le notaire, sans quoi une mauvaise surprise pourrait l’attendre.

Certaines règles permettent à des particuliers non inscrits de vendre des immeubles sans taxes de vente. Parmi celles-ci, une règle prévoit que le vendeur qui n’a réclamé aucune taxe sur l’achat et les rénovations peut vendre sans taxes. Le vendeur doit alors déclarer dans l’acte notarié qu’il n’a pas payé les taxes sur l’acquisition de l’immeuble ni sur les rénovations qu’il a faites. Avant de signer cet acte notarié, le vendeur doit s’assurer que la déclaration à cet effet reflète exactement la réalité. Sinon, si cette déclaration est erronée, il pourrait y avoir des conséquences par la suite selon certaines dispositions de la Loi. Pour les baux commerciaux, le locataire commercial peut réclamer les taxes de vente qui sont incluses dans le montant de loyer facturé en vertu du bail. Pour ce faire, il doit s’assurer que toutes les informations requises par la Loi sont mentionnées dans le bail (notamment le nom du locateur et ses numéros de taxes de vente), puisqu’il n’y a pas de facture ou de relevé mensuel qui mentionne cette information.

Une nouvelle mesure pour contrer la spéculation et la hausse des prix

Depuis le 7 mai 2022, et en réponse à la hausse de la spéculation dans le secteur de l’immobilier résidentiel, une modification à la Loi a été apportée. Ainsi, toutes les cessions de contrat de vente relatives à des propriétés résidentielles nouvellement construites ou ayant fait l’objet de rénovations majeures sont taxables aux fins de la TPS et de la TVH. Depuis, le ministère des Finances du Québec a annoncé qu’il s’harmonisait à cette règle-là, et donc que la TVQ serait également applicable dans ce cas de figure.

BDO regroupe plus de 80 spécialistes en fiscalité canadienne, taxes indirectes, fiscalité internationale et fiscalité américaine à Montréal, qui sont soutenus par plus de 740 spécialistes en fiscalité partout au Canada.

Aller plus loin :

Webinaire Les enjeux fiscaux auxquels les acteurs de l’industrie de l’immobilier et de la construction au Québec font face (session en français).


11 avril 2023 | Texte publié dans le magazine Premières en affaires à l’hiver 2023.

Place à la relève avec Anne-Marie Henson

Anne-Marie Henson

Anne-Marie Henson est associée et cheffe, marché de la PME pour le Québec, Ottawa et les Maritimes chez BDO.

Le cabinet de services financiers BDO a marqué son centenaire canadien il y a deux ans. Fondé en 1921, il fait partie d’une multinationale qui compte plus de 97 292 employés. BDO devient donc le cinquième plus grand cabinet de services financiers au monde. Bien que son histoire soit une source de fierté, BDO est tourné vers l’avenir, avec des politiques qui facilitent l’équilibre travail-vie et la prise d’initiative.

« Il y a une génération, c’était rare de voir un associé modifier son horaire pour respecter un engagement familial ; maintenant, c’est normal. »

Anne-Marie Henson est associée et cheffe, marché de la PME pour le Québec, Ottawa et les Maritimes chez BDO. Son rôle est de soutenir la croissance des PME. « J’aime comprendre comment les entreprises fonctionnent, et ce rôle me permet d’être connectée avec le personnel, de connaître leur passion et leurs défis et de savoir comment on peut les aider à atteindre leur rêve tout en soutenant le développement de nos clients entrepreneurs », relate la comptable professionnelle agréée.

Anne-Marie Henson a commencé comme stagiaire au bureau de Montréal en 2005, à l’âge de 24 ans. « Les gens étaient collaboratifs et chaleureux. J’ai senti que mes idées étaient les bienvenues et que j’avais ma place », dit-elle. Au cours de la dernière décennie, elle a vu de plus en plus de femmes prendre la leur, et les politiques ont évolué en conséquence, au grand bonheur des nouvelles mamans – et des nouveaux papas. Selon la dirigeante, un congé parental ne représente plus un obstacle au parcours professionnel d’un employé. Il y a une génération, il était rare de voir un associé modifier son horaire pour respecter un engagement familial ; maintenant, c’est normal et même encouragé. « Évidemment, on a des échéances, mais si quelqu’un veut commencer très tôt le matin pour finir plus tôt en après-midi, ou s’occuper des enfants entre 16 h et 19 h et se reconnecter après qu’ils sont au lit, cette possibilité est là », ajoute-t-elle. 

L’équilibre travail-vie-famille est crucial pour Anne-Marie Henson, mère de deux enfants en âge scolaire. « J’adore ce que je fais et je suis fière de mon parcours professionnel. Personne ne vient me dire que je ne travaille pas assez, mais souvent, je mets de la pression sur mes propres épaules. » Elle fait un effort pour travailler tard seulement un soir par semaine et garder les fins de semaine pour sa famille.

« Aujourd’hui, les jeunes cherchent plus qu’un chèque. Les nouvelles générations veulent travailler pour une entreprise qui a des valeurs semblables aux leurs »

Moins de hiérarchie, plus de collaboration

Au cours des dernières années, BDO a suivi une vision axée sur la collaboration. Anne-Marie Henson cite l’exemple du nouveau groupe de travail sur l’innovation. « Ce groupe regarde ce qui se fait en matière d’intelligence artificielle et de nouvelles façons de travailler… et développe des outils pour nous aider et pour aider nos clients. La moyenne d’âge est plus basse que celle du reste de l’équipe… parce que justement, les gens dans la vingtaine et dans la trentaine ont grandi avec ces outils et ont beaucoup à offrir. Aujourd’hui, les jeunes cherchent plus qu’un chèque ; ils veulent intégrer une entreprise qui a des valeurs semblables aux leurs », note Anne-Marie Henson.

Le développement durable, l’inclusion, l’équilibre travail-vie et la possibilité pour les employés de proposer des solutions et d’explorer leurs passions au travail sont des moteurs d’attraction. Les employés peuvent aussi faire des rotations dans plusieurs départements de l’entreprise, pour explorer différentes facettes de leur métier.  Son principal conseil pour la nouvelle génération ? « Au lieu de démissionner ou de rester dans un environnement de travail où vous ne vous plaisez pas, parlez ! On veut que les employés soient heureux chez nous, qu’ils accomplissent leurs rêves professionnels, dit-elle. Pour cela, il faut communiquer. »


Mardi 14 mars 2023

Fiscalité au féminin avec Mélanie Camiré

Mélanie Camiré, directrice principale en taxes indirectes chez BDO Canada

Les propriétaires de petites et de grandes entreprises sont confrontés à de nombreux défis en matière de fiscalité. Au travers des réglementations fiscales complexes et en constante évolution, il peut être difficile de s’y retrouver et de se conformer. Mélanie Camiré, directrice principale en taxes indirectes à BDO Canada, en sait quelque chose, puisqu’elle navigue dans le domaine depuis plusieurs années.

Détentrice d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en fiscalité de l’Université de Sherbrooke, Mélanie travaille chez BDO depuis un an. Elle est chargée de fournir à ses clients des conseils fiscaux et un soutien sur une variété de questions liées notamment à la TPS/TVH, à la TVQ et à la TVP. Pendant un stage en droit sur des dossiers de fiscalité à Baie-Comeau, ville où elle a grandi, elle a eu un coup de cœur pour le domaine de la fiscalité. C’est par hasard qu’elle s’est spécialisée en taxes indirectes. Elle cumule les expériences dans ce domaine autant en entreprise (Transcontinental, Bombardier) qu’en consultation (BDO, Deloitte, PwC).

« J’aide les clients à se sortir de situations inconfortables, comme une vérification ou cotisation par les autorités fiscales. Les dossiers se travaillent toute l’année; ma charge de travail est stable. »  

Dans la vie comme en fiscalité, tout est une question d’équilibre

Au-delà de son travail, Mélanie croit en l’importance d’une vie bien équilibrée, où elle conjugue travail, sport, vie de famille, enseignement et implication bénévole. Elle est fière de souligner que BDO lui offre les conditions nécessaires pour y arriver.

Ainsi, depuis 2017, Mélanie enseigne au microprogramme de deuxième cycle en taxes à la consommation de l’École de gestion de l’Université de Sherbrooke (campus de Longueuil). Ses étudiants sont des professionnels de la fiscalité ou du droit fiscal, issus de la pratique privée et même de Revenu Québec, qui souhaitent mieux comprendre les rouages et les nuances des taxes indirectes. Elle s’implique aussi auprès de l’Association de planification fiscale et financière (APFF) notamment en siégeant au sous-comité du magazine Stratège, dont le rôle est de trouver des sujets et des rédacteurs pour des articles portant sur les taxes indirectes. Elle a également été l’une des conférencières au dernier Symposium sur les taxes à la consommation organisé par l’APFF.

« Enseigner me permet de partager mes connaissances et d’échanger avec des gens. Je suis extravertie, j’ai besoin de contacts avec les clients et collègues. 

Mélanie mise aussi beaucoup sur le sport pour garder son équilibre. Elle pratique notamment le vélo, qui l’aide à gérer le stress engendré par son travail. C’est d’ailleurs pourquoi elle est membre de l’ACDA, l’Association cycliste en développement des affaires. Depuis quelques années, elle participe aux événements organisés par l’ACDA en compagnie de clients qui partagent son amour du vélo. « C’est une belle façon de combiner le sport et les affaires. Après avoir roulé en groupe pendant trois heures, on peut échanger sur des sujets d’affaires et réseauter », souligne-t-elle. BDO, par son programme de mieux-être, soutient la passion de Mélanie en remboursant ses frais annuels de cotisation à l’ACDA et même certains équipements.

BDO, la force du réseau, sans la lourdeur

Selon Mélanie, BDO lui offre les avantages et le support d’une firme mondiale — BDO compte plus de 1 800 bureaux à travers le monde —, sans les inconvénients de la rigidité souvent ressentie dans les plus grands cabinets. « À BDO, j’ai vraiment l’impression d’être sur mon X. J’ai d’excellentes relations avec mes collègues partout au Canada et mes patrons, et j’ai la chance d’avoir de nombreux modèles de réussite au féminin », précise-t-elle.  

BDO est fier de pouvoir compter sur l’expertise déterminante de Mélanie pour aider les propriétaires d’entreprises à naviguer dans le paysage toujours changeant de la fiscalité indirecte. Elle est l’une des nombreuses leaders à incarner la relève féminine à BDO.

Comme en témoigne l’expérience de Mélanie, BDO s’engage à créer un environnement de travail équitable et inclusif pour tous et toutes. Par de nombreux efforts en ce sens, BDO est fier de multiplier les possibilités d’évolution de carrière pour chacun et chacune, tout en exerçant une influence positive sur les membres de son équipe et sur l’ensemble de la communauté.

BDO Canada est un cabinet de services en certification, en comptabilité et en fiscalité et de services-conseils. Fondé en 1921, BDO regroupe aujourd’hui plus de 4 500 partenaires et professionnels dans plus de 125 bureaux à travers le pays, en plus d’être membre du réseau international BDO. L’entreprise compte parmi le palmarès 2023 des 100 meilleurs employeurs du Canada. Pour en savoir plus, visite  BDO.ca.


Mardi 13 décembre 2022

De HEC à BDO : l’exemple de Marianne, Gauvin, CPA auditrice

Pour relever les défis de ses clients, le cabinet BDO s’appuie sur une équipe plurielle. L’entreprise compte sur de nombreux talents féminins, car elle s’engage à soutenir les femmes dans leur développement de carrière, favoriser un milieu de travail sain et propice à leur développement de carrière et briser les inégalités basées sur le genre.

Marianne Gauvin est vérificatrice principale chez BDO. Elle sera promue au poste de directrice en janvier 2023.

Marianne Gauvin était étudiante au DESS en comptabilité professionnelle à HEC Montréal quand BDO l’a recrutée comme vérificatrice adjointe. Aujourd’hui, moins de quatre ans plus tard, elle occupe le poste de vérificatrice principale, et endossera le rôle de directrice dès le mois de janvier 2023. Elle offre ainsi des services en certification à une grande variété de clients, comme des entreprises à capital fermé, des sociétés publiques et des OSBL, qui sont principalement dans le domaine de la construction et des manufactures.  

Elle apprécie son travail, car BDO lui a fait confiance dès le premier jour. « BDO m’a mise en contact avec des clients rapidement. C’est une grande preuve de confiance, et ça a été très motivant pour moi. Maintenant, je grandis avec mes clients, je les connais et je me familiarise avec leur situation, leur santé financière, et donc je peux faire des recommandations plus poussées », mentionne-t-elle. Elle souligne également que d’être entourée de modèles féminins inspirants au quotidien est une grande source de motivation. « Chez BDO, je vois plusieurs femmes leaders qui ont un bon équilibre de vie, car l’entreprise leur offre des conditions favorables pour y arriver. Ça m’inspire à suivre leurs traces et à devenir moi-même un modèle de leadership positif et équilibré. »

« Depuis le début de ma carrière, un mentor m’accompagne pour encourager la performance, mais aussi mon équilibre et mon épanouissement professionnel. Maintenant, j’accompagne moi aussi des collègues, c’est très motivant. »

Selon Marianne Gauvin, BDO offre un cadre de travail qui favorise la réussite au féminin, en misant sur le soutien et l’équilibre. Comme nouvelle gestionnaire, elle a eu droit à une semaine de formation pour développer ses compétences en gestion, rencontrer ses collègues et tisser des liens avec eux. BDO propose aussi un programme de mieux-être et des avantages sociaux généreux, avec une grande souplesse en matière de congés payés. Chacun et chacune a droit à une banque de temps à utiliser à sa discrétion, pour leur permettre d’accomplir des projets personnels. Par le programme de mieux-être, l’employeur va même jusqu’à rembourser certaines dépenses personnelles pour soutenir le bien-être mental et physique. « Mon équipe et moi travaillons très fort pendant la période des états financiers et des audits. Mais j’aurai mes semaines de vacances pendant l’été. L’an dernier, BDO a soutenu nos activités estivales en remboursant une partie des dépenses personnelles. Dans mon cas, ça a contribué à payer un billet d’avion pour des vacances. Tout ça m’aide à garder le cap. »

« Chez BDO, je vois plusieurs femmes leaders qui ont un bon équilibre de vie. Ça m’inspire à devenir moi-même un modèle de leadership positif et équilibré. »

Marianne est un bel exemple de la relève féminine chez BDO. Une relève qui peut atteindre tout son potentiel. « Depuis le début de ma carrière, un mentor m’accompagne pour encourager la performance, mais aussi mon équilibre et mon épanouissement professionnel ; il m’a beaucoup aidée à progresser, notamment en me mettant en contact avec les bonnes personnes. Maintenant, j’accompagne moi aussi des collègues, c’est très motivant. »

BDO Canada est un cabinet de services en certification, en comptabilité et en fiscalité et de services-conseils. Fondée en 1921, BDO regroupe aujourd’hui plus de 4 500 partenaires et professionnels dans plus de 125 bureaux à travers le pays, en plus d’être membre du réseau international BDO. L’entreprise compte parmi le palmarès 2023 des 100 meilleurs employeurs du Canada.


Mardi 11 octobre 2022

Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG ») dans le secteur de la construction : gérer les risques et générer des profits

Le développement durable constitue l’un des plus grands risques auquel le secteur de la construction fait face, mais également l’une des plus importantes occasions d’affermir sa position de chef de file sur le marché et d’assurer sa rentabilité à l’avenir. La construction durable désigne les activités de construction réalisées de manière à minimiser les conséquences négatives et à maximiser les retombées aussi bien bénéfiques pour l’environnement, l’économie et la société.

Pierre Taillefer, Associé et chef national, Services de consultation en développement durable, et Chantal Cousineau Associée et chef, Services au secteur de l’immobilier et de la construction pour le Québec (BDO Canada)

Chantal Cousineau Associée et chef, Services au secteur de l’immobilier et de la construction pour le Québec, BDO Canada

Le concept dominant d’une stratégie en matière de développement durable consiste à trouver un équilibre entre les trois « P » suivants : la population, la planète et les profits. Cela est d’autant plus vrai que, selon une étude de Marsh, les activités du secteur de la construction augmenteront de 42 % d’ici 2030. Le secteur de la construction produit environ 39 % des émissions de gaz à effet de serre (« GES ») du monde, selon le World Green Building Council (« WGBC »).

Le WGBC indique que les émissions opérationnelles (provenant des énergies utilisées pour chauffer, refroidir et éclairer les bâtiments) représentent 28 % des GES, alors que 11 % proviennent des émissions de carbone intrinsèque qui sont associées aux matériaux et matériels ainsi qu’aux processus de construction utilisés tout au long du cycle de vie du bâtiment. Au-delà des émissions, les conséquences environnementales de la construction et des bâtiments sont indéniables. Le CGBC a conclu que les bâtiments produisent 35 % des déchets envoyés vers des sites d’enfouissement et consomment jusqu’à 70 % de l’eau municipale.

Reconnaître les défis

Pierre Taillefer, Associé et chef national, Services de consultation en développement durable, BDO Canada

Le secteur de la construction est à la fois unique et complexe, en ce sens qu’il doit tenir compte de la réglementation de plus en plus contraignante en matière de santé et sécurité et de développement durable, tout en essayant de contrôler les coûts et de conserver des processus efficaces avec divers fournisseurs et sous-traitants. Il se doit également d’établir des pratiques exemplaires en vue de concevoir et de créer des structures toujours plus évolutives, plus grandes, plus vertes, plus saines et plus avancées sur le plan de la technologie. De même, il subit des pressions en vue de réduire ses coûts énergétiques et ses émissions de carbone tout en utilisant des équipements lourds énergivores.

Voici certains des défis auxquels le secteur fait face :

| Manque de visibilité — Bien que de nombreuses entreprises d’ingénierie et de construction aient élaboré des plans en matière de développement durable et aient pris des engagements à cet égard, le manque de visibilité les empêche de surveiller leurs propres pratiques en matière de développement durable, celles de leurs sous-traitants et celles des chaînes d’approvisionnement. L’approvisionnement durable en matières premières et l’embauche éthique de la main-d’œuvre nécessaire requièrent la déclaration de renseignements transparents et vérifiables relativement à leurs propres processus et à ceux de leurs fournisseurs.

| Manque de capacité à évaluer et à déclarer les progrès réalisés — Le coût du développement durable est plus facile à évaluer que les avantages qui en découlent. Les entreprises n’ont souvent pas les contrôles et les cadres internes nécessaires pour pouvoir évaluer correctement les avantages de la gestion de la durabilité écologique, comme l’exposition réduite à la volatilité des prix de l’énergie, la diminution des risques liés à l’eau, et l’atténuation d’autres conséquences environnementales découlant des activités et des dépendances à la chaîne d’approvisionnement.

| Attentes législatives et réglementaires à respecter dans un court délai — Dans sa Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité, le gouvernement du Canada a fixé des attentes législatives. La loi est entrée en vigueur en 2021 et fait partie du plan du gouvernement ayant pour objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Les organismes de surveillance chargés des exigences réglementaires des États-Unis et du Canada ont imposé ou sont en voie d’imposer des exigences en matière de présentation de l’information relative au développement durable et aux changements climatiques à compter de 2024. Avec l’accentuation des pressions législatives, plus les entreprises tardent à commencer à mettre en œuvre des stratégies de réduction du carbone et à les évaluer, plus les activités de compensation carbone seront dispendieuses.

Gérer les risques

Le secteur de la construction reconnaît le besoin de régler ces problèmes urgents et souvent concurrents, en particulier ceux au sein de leurs chaînes d’approvisionnement. Le secteur est bien positionné pour relever ces défis en poursuivant des objectifs liés au développement durable et en évaluant les progrès réalisés grâce à la présentation de l’information en matière de facteurs ESG.

Les consommateurs, les organismes de réglementation et les investisseurs exerçant de plus en plus de pression sur les entreprises en raison de leurs conséquences environnementales et sociales, les facteurs ESG sont devenus un impératif commercial.

En fait, le secteur de la construction a longtemps été un chef de file en matière de développement durable et d’environnement avec ses systèmes comme le Leadership in Energy and Environment Design (LEED), l’un des programmes de certification des bâtiments les plus pertinents à travers le monde. Le programme LEED a énormément évolué; plus de 96 000 certifications ont été émises dans 167 pays. Selon Statista, en 2006, seules 296 certifications avaient été émises aux États-Unis. Cela démontre que les entreprises peuvent répondre aux attentes changeantes des consommateurs, des employés et des investisseurs.

Pour le secteur de la construction, les occasions d’augmenter leur part de marché en tant qu’entreprises durables et socialement responsables sont considérables. Les entreprises qui réussissent à se démarquer sur ce plan seront bien positionnées pour tirer parti des demandes à venir.

Certaines activités qui favorisent le développement durable :

| Adopter des stratégies de construction durable en planifiant et en incorporant le développement durable tout au long du cycle de vie des projets de construction;

|  Mettre en place des mécanismes de contrôle pour veiller à ce que les matériaux et matériels soient achetés dans des conditions éthiques et s’assurer que tous les sous-traitants et fournisseurs ont en place des normes de travail et des pratiques humanitaires équitables

|  Adopter des pratiques de conception, d’ingénierie et de construction durables alimentées par des données transparentes et pertinentes pour mesurer, surveiller et réduire les émissions et les déchets produits tout au long du cycle de vie des projets;

| Planifier et déployer une stratégie d’optimisation des processus logistiques qui améliorent les livraisons en vue de réduire le kilométrage, les émissions et l’empreinte carbone;

|  Prioriser l’efficacité énergétique des actifs et de l’équipement qui sont sans danger pour l’environnement et la main-d’œuvre. 

Les consommateurs, les organismes de réglementation et les investisseurs exerçant de plus en plus de pression sur les entreprises en raison de leurs conséquences environnementales et sociales, les facteurs ESG sont devenus un impératif commercial. Les équipes de direction proposent des mesures incitatives pour mettre en œuvre des processus et des initiatives qui font preuve de transparence au titre des indicateurs de rendement des facteurs ESG qu’elles utilisent et au titre des mesures qu’elles prennent afin d’assurer la réussite à long terme de leur entreprise.

Aujourd’hui, les entreprises et leur conseil d’administration doivent tenir compte de leurs intervenants, et non plus seulement de leurs actionnaires. Pour le secteur de la construction, les occasions d’augmenter leur part de marché en tant qu’entreprises durables et socialement responsables sont considérables. Les entreprises qui réussissent à se démarquer sur ce plan seront bien positionnées pour tirer parti des demandes à venir.

Conférence annuelle du secteur de l’immobilier et de la construction de BDO