Coups de coeur exponentiels
12 décembre 2023
Les communications, un atout pour les fusions et acquisitions
J’ai récemment participé au 18e forum annuel M&A du M&A Club. Ce fut l’occasion de mettre en lumière la façon dont les fusions et acquisitions constituent un levier important dans l’économie québécoise. Alexandre Taillefer a partagé avec l’assemblée son expérience des hauts et des bas des fusions et acquisitions auxquelles il a participé, ses apprentissages et l’importance d’être bien entouré dans ces processus.
Je suis ressortie de cette journée avec la conviction que le grand potentiel des fusions et acquisitions peut contribuer à l’essor de notre communauté d’affaires, même durant les périodes d’incertitude économique. Cependant, cette expérience a également renforcé mon sentiment à propos de la face cachée des fusions et acquisitions, à savoir les répercussions humaines de ces changements. Une communication adéquate, opportune et humaine est le fil conducteur qui pourrait facilement faire d’une fusion ou d’une acquisition une réussite. Qu’il s’agisse d’élaborer des messages, de contrôler ou de traiter les fuites d’informations critiques internes ou externes, de former les gestionnaires et de leur fournir les outils appropriés ou de collaborer avec les équipes de talent et culture pour préparer le meilleur plan de gestion du changement pour les employés tout au long du processus, la communication est au cœur de tout cela. Ayant travaillé dans des entreprises en cours d’intégration à la suite d’une fusion ou d’une acquisition et ayant également accompagné plusieurs entreprises durant ce processus, j’ai pu constater l’influence qu’une communication peut avoir sur le succès global d’un investissement aussi important. Alors que l’année 2024 est à nos portes, je réitère l’importance pour les entreprises qui adoptent cette option stratégique pour leur croissance de mettre l’humain au cœur de ces changements, pour une économie en santé et une main-d’œuvre mobilisée.
14 novembre 2023
Une influence locale
Bien qu’il ne soit pas toujours facile d’avoir une influence sur ce qui se passe à l’échelle mondiale, certaines actions menées ici au Québec tiennent compte à la fois des ramifications mondiales et locales.
Medicom est un excellent exemple d’une entreprise québécoise, célébrant cette année son 35e anniversaire, qui s’est développée à l’échelle mondiale tout en conservant ses racines au Québec et en s’assurant qu’elle améliore la situation des gens d’ici.
Fondée pendant la crise mondiale du VIH, Medicom a été créée pour distribuer et fournir des gants médicaux en réponse à la pénurie locale de cette protection essentielle pour les professionnels de la santé. Au fil des ans, Medicom a perçu un potentiel de croissance et a lentement commencé à s’étendre aux États-Unis, en Asie et en Europe. Mais plutôt que d’adopter un modèle d’entreprise entièrement axé sur la délocalisation, elle s’est concentrée sur les avantages d’une chaîne d’approvisionnement solide et locale.
Pour soutenir cette stratégie, Medicom a récemment inauguré une nouvelle usine à St-Eustache – une première au Canada – spécialisée dans la production de polypropylène soufflé par fusion, qui est le composant clé des masques chirurgicaux et respiratoires N95. Ainsi, des dizaines de millions de masques N95 seront produits pour les gouvernements provincial et fédéral. De plus, le gouvernement du Canada s’est engagé à investir des fonds par l’intermédiaire du Fonds stratégique pour l’innovation au centre d’innovation rattaché à ces installations, qui servira de laboratoire de recherche et développement en partenariat avec des universités et des instituts de recherche de premier plan sur une variété de projets novateurs.
Je suis impatiente de voir la prochaine étape de l’évolution de Medicom, qui investit pour apporter à notre communauté des solutions importantes et novatrices en matière de soins de santé.
12 octobre 2023
Projet Haleco : logement, développement durable et art
À l’intersection du Vieux-Montréal et de Griffintown, la construction du projet Haleco a commencé cet été.
Ce projet m’intéresse, car il illustre parfaitement l’avenir de l’architecture durable en réponse à nos défis écologiques, économiques, environnementaux et démographiques. Je vois dans cette initiative une façon de repenser notre mode de vie urbain en prenant soin de l’environnement.
Haleco a remporté le concours international Reinventing Cities, en collaboration avec l’organisation C40, ce qui témoigne de son envergure et de son influence potentielle. Il s’agit d’une initiative conjointe entre Ivanhoé Cambridge, COGIR et Pomerleau, qui s’engagent ainsi à modifier le paysage de la ville avec un nouveau concept architectural à vocation durable et solidaire. En misant sur des principes qui visent une plus grande économie d’énergie, l’optimisation de la gestion de l’eau et un choix de matériaux respectueux de l’environnement, Haleco incarne la promesse d’un développement urbain qui préserve l’environnement en intégrant sur le terrain des espaces verts accessibles.
Le projet comprend aussi près de 70 logements abordables, pour maximiser l’inclusion et la diversité dans l’arrondissement. Les partenaires viennent de dévoiler leur collaboration avec Marc Séguin, dont les œuvres viendront embellir plusieurs façades de la bâtisse. Cette fusion entre art urbain et développement durable démontre l’importance des alliances locales et souligne le caractère unique de notre ville, reconnue à l’échelle internationale. J’attends avec impatience de voir l’achèvement des travaux de construction de Haleco d’ici l’été 2024.
12 septembre 2023
Au cœur de la créativité durable : le Festival M.A.D. 2023
J’ai eu la chance de vivre une expérience captivante au Festival M.A.D. 2023, qui a illuminé Montréal du 24 au 27 août dernier. En tant qu’entrepreneure passionnée de mode, cet événement m’a transportée dans une fusion entre la mode et l’art. Les défilés de mode envoûtants, les performances musicales électrisantes et les boutiques éphémères mettant en valeur les créateurs locaux ont fait vibrer le festival d’une énergie contagieuse.
L’Argentine, pays invité cette année, a été l’apogée du festival. Les créateurs argentins ont brillamment démontré leur génie et leur savoir-faire, en mélangeant à merveille modernité et artisanat dans leurs créations. J’ai été touchée par leur utilisation de matériaux durables comme le bois et le cuir, donnant une profondeur écologique à leurs œuvres. Cela fait parfaitement écho à mes valeurs en tant qu’adepte d’un mode de vie respectueux de la nature.
En tant que mère, la durabilité et l’avenir durable résonnent tout particulièrement en moi. Le M.A.D. Collectif a parfaitement incarné ces valeurs lors du Festival M.A.D. 2023 en soutenant les entreprises locales et en promouvant une vision de développement durable. Dans un contexte où la mode éphémère prend le dessus sur la mode éthique, je salue les efforts inlassables du collectif pour défendre une voie alternative où la durabilité et la créativité locale s’épanouissent. Ce festival a célébré l’art tout en montrant que nous pouvons choisir une voie plus consciente et plus respectueuse de l’environnement tout en soutenant fièrement nos créateurs locaux.
13 juin 2023
Les richesses culturelles de Lanaudière : moteur de développement économique
De région en région, le début de l’été est l’occasion de constater à quel point la culture permet de faire passer le développement économique à la vitesse supérieure. Pas simplement par l’intérêt que les personnes de l’extérieur portent aux autres régions du Québec, mais aussi par les initiatives collaboratives qui naissent dans ce désir commun de rayonnement, comme à Lanaudière.
Ta nouvelle flamme culturelle, une campagne promotionnelle estivale dédiée à la promotion des arts et de la culture, met en lumière la programmation éclectique des villes de L’Assomption et de Repentigny. Les deux villes, en collaboration avec le Théâtre Hector-Charland et le Théâtre Alphonse-Desjardins, se rallient pour faire la promotion des artistes et des événements du sud de Lanaudière. Ce type de campagne favorise la visibilité et la notoriété de la région en tant que destination artistique grâce à un site Web, à un grand nombre de panneaux publicitaires et à une présence accrue sur les réseaux sociaux.
Lanaudière est reconnue pour ses festivals, comme le Festival de Lanaudière et le Festival Mémoire et Racines, qui attirent chaque année des milliers de visiteurs. Ces événements génèrent d’importantes retombées économiques, soutenant ainsi l’industrie hôtelière, la restauration et le commerce local. Ils créent également des possibilités d’emplois temporaires dans la région.
Attirant des spectateurs de toute la région et au-delà, soulignons le dynamisme de Lanaudière, qui sait tirer profit de ses richesses culturelles. Il ne nous reste qu’à partir à sa découverte : les manifestations artistiques sont la meilleure porte d’entrée pour y parvenir.
16 mai 2023
Mieux apprendre à travailler ensemble
Mère et entrepreneure, je me sers assurément du télétravail. Peut-être pas assez. Mais je ne perds pas de vue la valeur qu’on tire des rencontres en personne et des bienfaits du face-à-face.
C’est pourquoi je suis vraiment heureuse de lire dans La Presse Affaires les résultats d’une étude récente menée conjointement par la Réserve fédérale américaine de New York, l’Université Harvard et l’Université de l’Iowa, qui met la lumière sur les coûts cachés du télétravail, plus particulièrement dans le cas des jeunes qui commencent leur carrière ou ceux qui entament un nouvel emploi dans la grande famille de l’économie du savoir. L’étude s’intitule à juste titre « Le pouvoir de la proximité » et permet d’établir, par exemple, que les jeunes ingénieurs dans une société technologique recevaient 21 % plus de rétroaction lorsqu’ils travaillaient en présence, par rapport au travail à distance. Les conseils et la supervision ne se font pas de la même façon à distance. Surtout, il s’en fait moins. Et ça se répercute énormément sur les apprentissages si nécessaires au démarrage d’une nouvelle carrière ou d’un nouvel emploi. Oui, les résultats de cette étude sont encore parcellaires, mais le lieu de travail, rappelons-le, joue un rôle important pour les nouvelles générations.
11 avril 2023
La fête des Mères arrive bientôt. Cette année, ce sera l’occasion pour plusieurs femmes leaders et entrepreneures de se rallier, de se soutenir et de redonner aux suivantes, en aidant des cheffes de familles monoparentales à démarrer de nouveaux projets de vie.
Des femmes de tous les horizons propulsent Mères avec pouvoir
Le printemps s’installe doucement et la fête des Mères arrivera plus vite qu’on ne le pense. Nous avons toutes et tous des femmes inspirantes dans nos vies, des femmes que l’on côtoie dans les sphères professionnelles et personnelles. Certaines nous ont élevées ; d’autres nous ont fait évoluer professionnellement.
Grâce à ces liens, les femmes leaders et entrepreneures d’aujourd’hui sont plus nombreuses. Elles se rallient et se soutiennent. Et elles redonnent aux suivantes.
C’est pourquoi, aux côtés d’autres femmes d’affaires, j’ai choisi de m’engager auprès de Mères avec pouvoir. L’organisme vient de lancer sa campagne annuelle Une fête des Mères Solidaire. Cette campagne est l’occasion de soutenir des femmes d’ici dans leur autonomie. Cette campagne a aussi pour objectif d’accompagner ces mères dans leur intégration sociale et professionnelle. L’organisme leur apporte un environnement sécuritaire et propose des modules d’accompagnement. Ces cheffes de familles monoparentales à revenu modeste, souvent avec des enfants en âge préscolaire, peuvent ainsi entreprendre ou terminer leurs études, mais aussi, elles peuvent tout simplement avoir la chance de retourner au travail.
Au Québec, parmi l’ensemble des familles d’un enfant ou plus, près d’une sur cinq est une famille monoparentale dirigée par une femme. La réalité derrière ce chiffre, ce sont plus de 285 000 mamans québécoises.
Soyons solidaires et soutenons des femmes d’ici à se réaliser pleinement, c’est mon souhait pour la fête des Mères. Car aider ces femmes, ça veut aussi dire avoir un effet positif dans notre société – et dans notre économie.
14 mars 2023
Certaines femmes d’ici agissent comme de véritables leaders dans le milieu des technologies. Leur présence même dans cet univers ne peut qu’inciter d’autres femmes à suivre leur exemple et l’influence qu’elles ont chacune à leur façon nous permet d’envisager l’avenir avec optimisme.
Des femmes d’impact en technologie
La journée internationale des femmes est toujours un moment de l’année qui m’inspire particulièrement, alors que nous prenons le temps de saluer leur place dans différentes sphères de notre société. Cette année, les Nations unies ont choisi de célébrer les femmes et les filles qui défendent l’avancement de la technologie transformatrice et de l’éducation numérique.
Le monde numérique dans lequel nous vivons est malheureusement un générateur d’iniquités partout dans le monde alors que les femmes ont toujours moins accès aux technologies que les hommes. Le phénomène est particulièrement préoccupant lorsqu’on pense que l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux finances personnelles passe de plus en plus par des plateformes technologiques.
Certaines femmes d’ici agissent comme de véritables leaders en prenant leur place soit à la tête d’entreprises faisant levier sur la technologie, en recherche ou encore en recrutement. Leur présence même dans cet univers ne peut qu’inciter d’autres femmes à suivre leur exemple.
C’est le cas de Maxie Lafleur, la PDG de bus.com, une entreprise québécoise qui commercialise une technologie de réservation à la demande de bus nolisés un peu partout en Amérique du Nord. Je pense aussi à Joëlle Pineau, qui dirige une équipe de 500 chercheurs au laboratoire FAIR sur l’intelligence artificielle de Meta à Montréal ainsi qu’à deux véritables précurseures, Anne-Marie Deslauriers et Louise Laniel, qui ont fondé en 1997 la firme de recrutement en technologie de l’information et haute technologie DELAN.
Je leur lève mon chapeau pour l’influence qu’elles ont, chacune à leur façon, dans le milieu des technologies. Je les salue aussi parce qu’elles nous permettent d’envisager l’avenir avec optimisme.
14 février 2023
L’innovation au service d’un travail hybride simplifié
L’adoption généralisée du télétravail dans notre quotidien a eu des effets positifs sur notre bien-être collectif : on pense entre autres à une meilleure conciliation entre la vie personnelle et le travail ainsi qu’à la réduction du temps consacré aux déplacements.
Trois ans après le début de la pandémie de COVID-19, et alors que nos bureaux retrouvent tranquillement leur vitalité, on réalise que se réunir en personne entre collègues est un incontournable pour stimuler notre créativité et notre pouvoir d’innovation collectif. On sait aussi qu’une culture d’entreprise forte ne peut se vivre entièrement dans un monde virtuel. Du côté de la relève, il ne fait plus de doute que la formation et l’intégration des recrues bénéficient grandement du contact avec les autres collègues, ne serait-ce que pour favoriser l’apprentissage par observation ou tout simplement pour être « visible » au sein d’une équipe.
De jeunes entrepreneurs d’ici ont fait preuve d’innovation en proposant de nouvelles solutions pour simplifier la vie des gestionnaires et des employés des organisations en les aidant à gérer un mode de travail hybride plus fluide.
C’est le cas GPHY, fondé par quatre diplômés en génie physique de l’Université Laval, qui ont créé la plateforme ELIA pour améliorer l’expérience de travail et faciliter la collaboration entre collègues. Leur solution technologique permet bien plus que de réserver un espace de bureau. Elle permet de savoir qui sera assis où, de savoir quand vos collègues sont sur place et de compiler les présences au travail afin de gérer l’offre en espace. Les entrepreneurs observent d’ailleurs une hausse de 20 % de présence au bureau à la suite de l’utilisation d’ELIA.
Coup de chapeau à ces entrepreneurs qui rivalisent d’ingéniosité pour nous simplifier la vie au quotidien !
16 janvier 2023
Des PME d’ici toujours plus créatives et ambitieuses
Le Québec abrite une impressionnante pépinière de PME à succès. À l’extérieur des grands centres urbains, on compte plusieurs entreprises qui, malgré les défis, ont su tirer leur épingle du jeu dans un contexte économique difficile. La pénurie de main-d’œuvre les touche particulièrement, tout comme la difficulté à obtenir des matières premières à des prix compétitifs.
Parmi ces entreprises, j’ai un coup de cœur pour la Savonnerie des Diligences qui, après 17 ans d’existence et de nombreux succès, a récemment ouvert une toute nouvelle boutique à Orford. Le fabricant se démarque avec une offre de savons et produits corporels naturels faits à la main.
Basée à Mirabel, Chips Miett produit des croustilles artisanales raffinées faites à la main ou cuites à la marmite. On trouve ces produits dans des fruiteries ou boucheries de quartier. L’entreprise gère toute la chaîne de fabrication des croustilles, de la terre jusqu’aux tablettes, en passant par la cuisson et la livraison.
Toujours en agroalimentaire, le biériste Tite Frette a ouvert un premier point de vente à Granby en 2018, et compte aujourd’hui 42 succursales au Québec. Le succès a été instantané après un passage à l’émission Dans l’œil du dragon et se maintient avec l’engouement pour les bières de microbrasserie.
On peut sans aucun doute affirmer que l’innovation se manifeste partout dans la province. Je lève mon chapeau à la grande créativité des PME d’ici pour transformer des difficultés en occasions d’affaires. C’est grâce à ces entrepreneurs que le Québec est reconnu à travers le monde pour sa capacité d’innovation. C’est une grande source d’inspiration pour moi à titre de cheffe d’entreprise.
13 décembre 2022
Aller plus haut dans le sport comme dans la vie entrepreneuriale
Les athlètes professionnels cultivent chaque jour la mentalité du champion pour réussir et aller plus haut. Dès leur plus jeune âge, ils poussent leurs limites et font des sacrifices pour se retrouver au sommet. Il y a une certaine similitude avec l’état d’esprit des entrepreneures et des dirigeantes d’entreprises. Je rencontre des entrepreneures inspirantes et innovantes au quotidien. Comme pour les athlètes de haut niveau, leur talent et leurs compétences ne sont pas les principaux ingrédients de leur réussite. En effet, les succès des entrepreneures et des athlètes olympiques se trouvent dans leur force mentale et le choix de leur entourage : des mentors, des coachs, une équipe, des clients, des investisseurs, etc. Depuis 40 ans, les jeunes sportifs de haut niveau comptent sur les services de la Fondation de l’athlète d’excellence (FAEQ) devenue récemment la Fondation Aléo. Leader dans le soutien aux étudiants·e·s athlètes du Québec, la fondation offre des bourses d’études et des services d’accompagnement aux sportifs émérites. La Fondation Aléo place l’épanouissement global et le bien-être dans la performance au centre de ses actions. Cette perspective de soutien global est aussi la recette du succès des entrepreneures. J’ai toujours cru qu’en travaillant avec les meilleurs experts et une équipe solide, je pouvais réussir à faire grandir mon entreprise. Aujourd’hui j’ai à cœur de soutenir davantage la prochaine génération des premières en affaires du Québec. Après avoir côtoyé des athlètes à l’occasion du changement de l’image de marque d’Aléo, je cherche à savoir comment cultiver cet état d’esprit de vainqueur et comment je peux aider d’autres à faire de même, pour qu’ensemble nous puissions propulser notre économie plus loin.
8 novembre 2022
Pénurie de main-d’œuvre: anticiper les besoins
Le marché de l’emploi est affecté par une situation inédite. La pénurie de main-d’œuvre donne du fil à retordre aux gestionnaires. Et si l’on pouvait mieux anticiper les besoins des employeurs ? Sia Partners, un cabinet de conseil en gestion et en intelligence artificielle propose des solutions inédites. Le marché de l’emploi vit une période de perturbations sans précédent. La pénurie de main-d’œuvre donne du fil à retordre aux gestionnaires alors que plusieurs secteurs se modernisent et doivent cibler des candidats dont le bassin de compétences diffère de celui qui était recherché il y a quelques années. Et cette mouvance continue de s’accélérer. Les employeurs ont besoin plus que jamais de planifier leur main-d’œuvre à long terme pour assurer leur bon fonctionnement et garantir leur prestation de services, tant dans le secteur public que privé.
Sia Partners, un cabinet de conseil en gestion et en intelligence artificielle présent au Canada depuis 2014, a développé une technologie innovante alliant l’intelligence artificielle avec la science des données. La gestion prévisionnelle de la main-d’œuvre et des compétences permet aux organisations publiques et parapubliques ainsi qu’aux entreprises de toutes tailles d’anticiper leurs besoins de main-d’œuvre sur le long terme et de recruter selon leur stratégie d’affaires et leur croissance. Il s’agit d’un très bel exemple d’une innovation technologique au service des défis de gestion auxquels nous faisons face actuellement, particulièrement en matière de recrutement et de formation de la main-d’œuvre. Cette innovation permet à la fois aux organisations d’avoir une meilleure vision sur le long terme et de trouver des solutions pérennes à leurs défis de gestion des talents.
11 octobre 2022
Excelles, un fonds pour les femmes
Le milieu de l’investissement, de surcroît dans les secteurs numériques ou technologiques, est encore à ce jour à prédominance masculine. Or, selon le Boston Consulting Group, nous savons désormais que les entreprises fondées par des femmes génèrent des revenus plus élevés. Face à cette réalité, la Banque de développement du Canada (BDC), dont le mandat est de contribuer et de développer des entreprises canadiennes solides par du financement, du service-conseil et des capitaux, a lancé dernièrement un fonds d’investissement en capital de 500 M$ destiné aux entreprises de ces secteurs qui sont en développement et dirigées par des femmes.
Je ne peux que saluer cette initiative porteuse qui a le potentiel de favoriser une meilleure participation des femmes à notre économie. Nous le savons, la croissance économique pourrait montrer des signes d’essoufflement au cours des prochains mois. Cette aide salutaire est donc plus que bienvenue, alors que les investisseurs seront probablement plus frileux à investir, en particulier en ce qui concerne les jeunes entreprises.
Le démarrage et les premières étapes de développement des entreprises sont cruciaux pour leur essor. Si nous souhaitons qu’elles continuent de contribuer à la prospérité économique du pays au cours des prochaines années, des initiatives comme celle de la BDC seront essentielles afin de soutenir l’ambition des entrepreneurs innovants et des femmes en affaires.
PUBLICITÉ Chaque personne est différente – c’est aussi ce qui fait la force d’une équipe. Comment maintenir une posture d’ouverture vis-à-vis du nouveau talent et s’assurer qu’il s’intègre à l’équipe ? Voici les conseils de la Tête chercheuse >
Mardi 6 septembre 2022
Embrasser le tumulte pour revoir notre rapport au temps
L’automne est à nos portes. Ça me rappelle toujours le retour des classes quand j’étais petite. Les bouquets de crayons colorés, l’odeur des livres neufs, l’excitation de revoir les amis d’école que je n’avais pas vus durant l’été. Cet automne, la chef de famille que je suis accompagne mes trois enfants dans leur rentrée scolaire. Les jumeaux commencent leur troisième année du primaire et Flavie, sa deuxième. C’est à la fois un privilège de les voir grandir et de les accompagner dans leur parcours, mais aussi un rôle exigeant. Ce n’est pas tant d’être mère qui est exigeant (par moment, absolument !), c’est d’essayer de tout conjuguer : carrière, famille, fille, femme, mère, épouse, amie, etc. Peu importe les différents rôles qu’on habite, il y a toujours un moment où l’on se demande si l’on est assez ici ou assez là, si l’on aurait pu faire différemment, plus, mieux ou autrement. Ces questions, elles me traversent aussi l’esprit par moment, comme d’autres femmes que je connais. D’ailleurs, preuve que nous sommes nombreux dans la même situation, les résultats d’un récent sondage mené pour le compte de Concilivi, une initiative du Réseau pour un Québec Famille, nous apprend que la pénurie de main-d’œuvre affecterait l’accès aux mesures de conciliation travail-famille d’une personne sur deux.
Malheureusement, je dois dire que ces chiffres ne me surprennent pas. Comme dirigeante d’entreprise, je suis aux premières loges de ce phénomène qui accentue la charge de travail des équipes, augmente le stress et réduit la marge de manœuvre pour prendre des congés pour des raisons personnelles ou familiales. Pour ma part, je sais que j’ai choisi l’action, le mouvement… conscient. Ma vie est riche d’expériences, de beautés, de défis et de tumultes aussi. Je me pince souvent en me disant que je suis parfaitement « sur mon X » et que j’ai la chance de pouvoir bâtir des projets… tout en étant une maman à temps plein. Je ne peux que saluer les organisations qui mettent en place des mesures de conciliation travail-famille afin que toutes et tous puissent réussir pleinement. Cet automne, j’ai envie de vous dire d’embrasser le tumulte du quotidien et de garder votre esprit rieur, de choisir ce qui compte vraiment, d’embrasser l’imparfait pour en faire des moments uniques que nous chérirons longtemps.
Mardi 7 juin 2022
Propulser le talent féminin dans l’industrie de la construction québécoise
La pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement donne bien du fil à retordre aux gestionnaires et aux entrepreneurs. Et la situation n’est pas près de se résorber. Le phénomène affecte littéralement toutes les industries, pour tous les types de postes.
Alors qu’une plus grande immigration économique pourrait donner un coup de pouce salutaire, d’autres avenues méritent d’être explorées. Par exemple, il reste encore plusieurs secteurs où les femmes ne sont que peu ou pas présentes. Dans l’industrie de la construction québécoise, elles ne représentent que 3 % de la main-d’œuvre active. Ces femmes de métier, entrepreneures et professionnelles sont de véritables pionnières et pavent la voie pour celles qui souhaitent intégrer cette industrie traditionnellement masculine.
Du 16 au 22 mai dernier, les Elles de la construction ont tenu la toute première Semaine thématique Diversité et Inclusion. Cette semaine rassembleuse avait pour objectif d’inspirer les entreprises d’ici à adopter des mesures pour faciliter l’attraction, l’intégration et la rétention de talents féminins et de démontrer aux femmes que de poursuivre une carrière en construction, c’est possible. Je ne peux que saluer cette initiative porteuse laquelle aura, je l’espère, des retombées bien au-delà de cette première année, afin que de plus en plus de femmes talentueuses et passionnées puissent être à pied d’œuvre sur les chantiers.
Afin de favoriser une meilleure participation des femmes à notre économie, une partie de la réponse se trouve également au sein même de nos organisations. Il est primordial de mettre en place les mesures nécessaires pour favoriser un climat de travail sain et propice à leur plein épanouissement et d’encourager les femmes qui choisissent des carrières dans des secteurs moins traditionnels. Je crois sincèrement que l’arrivée d’une nouvelle génération de gestionnaires, combinée au contexte économique que nous connaissons, ne peut qu’être un terreau fertile pour s’assurer d’une pleine intégration des femmes dans les secteurs où, encore à ce jour, elles ne sont que très peu présentes.
Mardi 10 mai 20222
Le milieu des affaires, un joueur important en art public
Plusieurs ingrédients contribuent à rendre les trames urbaines des villes dynamiques, authentiques et inspirantes. On peut notamment penser à l’aménagement, la vitalité économique ou encore à l’architecture. L’art public y joue également un rôle essentiel en magnifiant nos espaces et en faisant une place de choix à la culture dans nos quartiers.
Ivanhoé Cambridge a récemment annoncé l’arrivée prochaine de l « Anneau », une installation artistique permanente signée Claude Cormier + Associés. La structure d’acier de 30 mètres de diamètre sera suspendue à l’entrée de l’Esplanade PVM à Place Ville Marie, l’une de ses propriétés phares du centre-ville de Montréal.
Ce projet est un excellent exemple du secteur privé qui investit dans l’art public. Au cours des dernières années, on a pu remarquer quelques initiatives marquantes du genre, tel que le prêt de l’œuvre « Source » de Jaume Plensa, qui a été rendu possible grâce à la contribution de la famille Chrétien-Desmarais. La magnifique sculpture a été installée à l’entrée sud de l’autoroute Bonaventure à Montréal dans le cadre du 375e anniversaire de la ville.
La culture de la philanthropie est historiquement plus développée dans le milieu anglo-saxon et mériterait de prendre de l’ampleur au Québec. Je ne peux que saluer les acteurs du milieu des affaires, en passant de la grande entreprise aux particuliers, qui investissent temps et argent dans la beauté de vos villes ainsi que dans nos artistes, qui à leur tour sont essentiels pour notre bien-être collectif.
Mardi 5 avril 2022
Le milieu des affaires solidaire des Ukrainiens
Après une crise de santé publique sans précédent causée par la pandémie de Covid-19, le monde se retrouve ébranlé à nouveau par un conflit armé en Ukraine. La réponse des puissances mondiales a jusqu’ici été axée sur de fortes représailles économiques envers la Russie.
À plus petite échelle, le milieu économique de chez nous a su démontrer qu’il pouvait mettre l’épaule à la roue de façon concrète pour venir en aide aux personnes touchées par ces crises majeures. Déjà, alors que la pandémie débutait au printemps 2020, on a pu voir plusieurs entreprises de télécommunications relever les plafonds internet de leurs clients qui se retrouvaient à devoir en faire un plus grand usage, notamment pour le travail.
Récemment, dix-huit entreprises québécoises se sont engagées à parrainer jusqu’à 1 000 familles ukrainiennes touchées par la guerre en leur offrant des emplois et des moyens de subsistance, et ce, jusqu’à ce que la situation se stabilise. Ensemble, les entreprises Alimentation Couche-Tard, Banque Nationale du Canada, Bombardier, Broccolini, CAE, Coveo, Groupe Hélios, Intelcom, JPMA Global, KPMG, Novacap, Plusgrade, Pomerleau, Produits Forestiers Résolu, Trans-Pro Logistique, SAJO, 5N Plus et Stingray ont répondu : présent!
Je ne peux que saluer cet exemple de solidarité unique du milieu des affaires. Par de petites et grandes mesures, ceci prouve que la responsabilité sociale d’une entreprise, de la PME à la grande organisation, peut s’incarner concrètement et être en phase avec les grands défis auxquels nous faisons face en tant que société.
Mardi 8 mars 2022
NUTRITION, BIENVEILLANCE ET PERFORMANCE
L’alimentation joue un rôle essentiel pour avoir toute l’énergie nécessaire afin de garder le rythme et être performant. En ce mois de la nutrition, Véronique Arsenault, présidente d’Exponentiel, met en lumière dans son plus récent coup de cœur une entrepreneure nutritionniste, spécialiste en santé préventive et digestive, Andréanne Martin.
La première fois que j’ai entendu Andréanne Martin parler de nutrition et de son impact sur notre énergie dans la journée, c’était dans un sommet sur le leadership conscient au féminin. Tout de suite, j’ai été captivée par ses propos. Dynamique et enjouée, elle explique simplement le rôle des aliments dans nos gains ou pertes d’énergie quotidienne. Elle parle comme nulle autre, avec passion et humour, des intestins et de leur interconnexion avec notre cerveau.
C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus accrochée. Comme beaucoup d’autres, je souffre du syndrome du côlon irritable depuis plusieurs années. J’ai essayé beaucoup de choses, mais j’étais arrivée à un point où j’avais besoin d’un bon guide pour m’aider à retrouver mon énergie. Surtout après ces deux années où la pandémie a apporté son lot de stress, de nouveautés, d’incertitude, de conciliation famille-travail, mais aussi de moments enivrants de croissance pour Exponentiel!
Au début, j’ai retardé ce moment de prise de contact avec Andréanne. Je me disais que j’étais trop occupée, que je ne pouvais pas ajouter d’autres choses dans mon horaire. Mais finalement, un bon matin, je me suis décidée et j’ai débuté son magnifique programme Leader en santé. Entourée d’une équipe diversifiée de professionnels de la santé, je sens que je retrouve le plein potentiel de mon énergie.
Je n’ai qu’une chose à vous dire : c’est la meilleure décision que j’ai prise. Pour être un leader bienveillant, conscient et présent pour ses équipes, il faut d’abord faire preuve de bienveillance envers soi-même. Et pour être dans la haute performance, il faut indéniablement être en bonne santé, plein d’énergie. Coup de chapeau à Andréanne pour avoir conçu une offre distinctive, innovante qui aide vraiment les entrepreneurs dans l’amélioration de leur santé globale!
Mardi 8 février 2022
UN ÉLOGE POUR FRANCE BEAUDOIN
Nous sommes nombreux à connaître France Beaudoin. Journaliste de formation, animatrice allumée, conceptrice et productrice talentueuse, la feuille de route de France est bien étoffée. Mais lors du dévoilement du Palmarès des entreprises au féminin de Premières en affaires, c’est la femme d’affaires au cœur d’or que j’ai découverte.
Sa brillante intervention lors de l’événement m’a profondément touchée. J’en parlais encore récemment avec deux de mes collègues qui prenaient part aussi à l’événement. Son authenticité, son humanité, sa capacité à se remettre en question, à prendre un pas de recul pour mieux rebondir, créer et aller de l’avant sont parmi les éléments qui nous ont le plus marqués.
Être entrepreneur n’est pas toujours facile, encore plus dans le contexte de la pandémie. Nous avons tous vécu une réalité exigeante à plein de niveaux. Mais ce que je retiens de France, c’est sa capacité à accueillir ses vulnérabilités, pour ensuite les transformer en actions puissantes et porteuses de sens. Elle le disait elle-même, au cours des derniers mois, il y a eu des moments d’émotions fortes. L’envie de pleurer et de se rouler en boule côtoyait aussi cette envie profonde de continuer, d’aller de l’avant, de chercher les opportunités, de les créer.
L’aventure entrepreneuriale est exigeante, mais aussi stimulante et magnifique. Comme France l’a si bien dit, ce sont d’abord les rencontres humaines et l’impact qu’on peut avoir comme entrepreneur qui guident la création et l’action. Merci, France, pour ce moment inspirant où on a senti toute votre bienveillance. Merci pour votre leadership de cœur.
Mardi 11 janvier 2022
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE
À l’aube de cette nouvelle année qui débute encore une fois avec de l’incertitude, quel est le rôle de la communauté d’affaires et de ses leaders ? Dans son plus récent coup de cœur, Véronique Arsenault vous propose une piste de réflexion collective pour entamer l’année avec conscience et humanité.
Au moment où nous pensions finalement aborder un retour à la normale, la vie nous rappelle que plusieurs choses demeurent hors de notre contrôle. C’est un concept avec lequel la plupart des humains ont de la difficulté. C’est parfois encore plus difficile pour les gestionnaires. Après tout, pour assurer la rétention des employés, maximiser le rendement, attirer de nouveaux clients, mobiliser ses équipes, on s’appuie souvent sur certaines certitudes et prédictibilités. Il est beaucoup plus facile de faire preuve d’audace quand les fondations ne reposent pas sur les sables mouvants de l’incertitude.
Le contexte actuel soulève beaucoup de questions et offre peu de réponses. Nous sommes en transition, en train de nous déplacer vers de nouveaux horizons. Je n’ai pas encore les réponses à toutes mes questions. J’explore même l’impact qu’aura la pandémie sur ma tribu, sur mon entreprise (et bien sûr, comme plusieurs d’entre vous, sur mes enfants et mes proches).
Mais voici tout de même le point de départ qui guidera ma réflexion dans la prochaine année : comment gérer avec empathie, présence et ouverture ? La réponse qui me vient : en engageant mon équipe dans une réflexion collective, en créant un espace où les gens peuvent être pleinement eux-mêmes, avec leur anxiété pandémique, leurs enfants qui font des apparitions surprises dans les rencontres en vidéoconférence, en faisant preuve d’humanité avant tout… et d’un brin d’humour. On a déjà pratiqué cette ouverture dans les derniers mois. On va continuer et pratiquer encore notre empathie et notre écoute.
Pour le reste, eh bien, je pense que nous nous devons de continuer d’échanger ouvertement afin de déterminer le rôle de la communauté des affaires et de ses leaders dans ce moment historique où beaucoup de choses restent à reconstruire et à définir.
Je vous/nous souhaite une année 2022 remplie de belles conversations, d’authenticité, d’agilité et de succès !
Mardi 7 décembre 2021
Croissance responsable
L’automne qui s’achève a, entre autres, été marqué par la COP26. À nouveau, l’urgence de s’attaquer au réchauffement climatique a été au cœur des discussions entre les dirigeants de partout à travers le monde, réunis à Glasgow. Le sommet s’est d’ailleurs soldé par une entente reconnaissant pour une première fois l’impact des énergies fossiles.
Plus près de chez nous, certains joueurs d’influence se positionnent comme des leaders en matière de développement durable. Par exemple, Ivanhoé Cambridge, qui détient environ 1 100 propriétés réparties sur 5 continents, s’est engagée à atteindre la neutralité carbone de son portefeuille d’ici 2040.
Au cours des derniers mois, sa présidente et cheffe de la direction, Nathalie Palladitcheff, était de toutes les tribunes pour souligner la nécessité d’accélérer la transition environnementale et le rôle que le secteur immobilier peut jouer. Ainsi, au-delà d’engagements porteurs et clairs, l’organisation se positionne comme un leader qui influence tout un secteur, qui, encore aujourd’hui, est responsable à lui seul de 40% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Alors que de nombreuses organisations tardent toujours à se doter d’une stratégie en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE), je ne peux que saluer les efforts soutenus d’Ivanhoé Cambridge en la matière. Il s’agit d’un exemple probant d’une organisation qui contribue concrètement à un développement économique durable au bénéfice des générations futures. Ces initiatives ont le potentiel d’avoir un impact significatif et à long terme, que ce soit par le biais des investissements zéro carbone ou encore sur l’influence exercée sur le secteur immobilier.
Mardi 16 novembre 2021
Nouveaux visages
Je ne peux que me réjouir du vent de renouveau que nous avons pu remarquer à l’occasion des dernières élections municipales. Force est de constater que la représentation des femmes, des jeunes et des personnes issues de la diversité grimpe en flèche.
De Montréal à Longueuil, en passant par Gatineau, Sherbrooke et Saguenay, des femmes dirigent désormais la majorité des grandes villes de la province. Près d’une ville sur trois est dirigée par une femme et la moitié des conseils municipaux sont paritaires. La cohorte des nouveaux élus fait également une place de choix à une nouvelle génération de leaders – le nouveau maire de Laval est âgé de 33 ans, le plus jeune à jamais y avoir été élu.
Ces résultats illustrent une tendance de fond qui s’installe. Même s’il reste encore du chemin à parcourir, une nouvelle génération gagne du terrain et veut changer les façons de faire.
En affaires, plusieurs femmes se démarquent en tant qu’entrepreneures, notamment en reprenant des entreprises familiales.
En affaires comme en politique municipale, ces femmes apportent un point de vue différent sur les organisations au sein desquelles elles évoluent. Leurs décisions auront un impact concret sur notre vie de tous les jours.
Les nouvelles mairesses et conseillères veilleront notamment à la croissance de l’économie locale, à l’aménagement des quartiers, au développement durable, à la mobilité et aux services de proximité comme les parcs ou les bibliothèques.
Les entrepreneures ont un rôle important à jouer dans l’avènement d’une société plus empathique, inclusive et prospère.
Chapeau à toutes ces femmes et à cette nouvelle génération de leaders qui s’investissent pour faire les choses autrement.
Mardi 12 octobre 2021
Le centre-ville, un microcosme
Un centre-ville, c’est un peu comme un microcosme à l’équilibre très fragile. Chaque élément contribue à la vie de l’autre. En plus d’une communauté vibrante qui y vit, il faut aussi des travailleurs et des étudiants qui y reviennent peu à peu, à leur rythme. Mais ce qui définit un centre-ville, c’est l’expérience qu’on y fait vivre. Pour développer cette expérience, il faut un savant mélange : magasins, boutiques, restaurants, citadins et touristes de tous âges et de tous les milieux, qu’on assemble dans un tissu social patiemment et savamment tissé.
Aujourd’hui, je salue un duo qui s’efforce de garder ce tissu bien vivant depuis maintenant 20 ans. En mariant créativité, expertise, relations d’affaires et savoir-faire, Chantal Durivage et Jean-François Daviau et l’équipe du Groupe Sensation Mode contribuent à donner une couleur toute particulière au cœur de Montréal, avec des événements comme le Festival mode et design ou des initiatives comme XP_MTL, qui réunissent de nombreux acteurs du centre-ville. Signe que les Montréalais ont hâte de (re)vivre au centre-ville, les différents parcours artistiques et gourmands de la rue Sainte-Catherine Ouest ont remporté un grand succès au cours des derniers mois. Chapeau et merci à vous deux!
15 juin 2021
Ouvrir le chemin
On parle souvent du (très grand) retard qu’il faut rattraper par rapport au nombre de femmes ayant des postes de direction. Le défi a la taille d’un mammouth, qu’il faudra manger une bouchée à la fois.
Cependant, mine de rien, on en mange des bouchées. Au sein des gouvernements, à l’échelle mondiale, l’ONU note une progression du nombre des femmes aux plus hauts niveaux du pouvoir politique. Elles sont également davantage à la tête de regroupements qui ont à cœur la progression des entrepreneures.
Dans le milieu des affaires, l’actualité des dernières semaines nous donne aussi des exemples positifs de femmes qui se distinguent.
💛 Tout d’abord, il n’y a jamais eu autant de femmes à la tête des entreprises du Fortune 500 aux États-Unis, ce classement qui regroupe les 500 premières entreprises américaines selon leur chiffre d’affaires. On est loin de la coupe aux lèvres : 41 femmes sur 500 entreprises en 2021. Toutes proportions gardées, c’est encore peu, mais ça avance.
💛💛 Puis, Yolande James vient d’être nommée directrice de la diversité à Radio-Canada.
💛💛💛 Et Manon Brouillette, qui a longtemps dirigé les destinées de Vidéotron, devient maintenant cheffe de l’exploitation et vice-cheffe de la direction de la division consommateurs de Verizon. Son nom s’ajoute aujourd’hui à la courte liste des gestionnaires québécois qui ont joint la haute direction d’une grande entreprise américaine.
Même s’il reste beaucoup de chemin à parcourir, je salue les avancées des femmes, qui apportent un regard différent au sein des organisations, des conseils d’administration et des gouvernements. Elles continuent d’ouvrir le chemin que d’autres emprunteront pour une société encore plus égalitaire
13 avril 2021
Aider pour vrai
La pandémie a forcé l’annulation de bien des événements servant à lever des fonds. Résultat : la philanthropie a dû repenser ses façons de faire. Il est fort probable que cela continue pendant un bon moment, même si les Québécois ont été solidaires et généreux dans ces temps difficiles. Heureusement, des entreprises lancent des initiatives originales pour aider des organismes et nous rappeler de donner un coup de pouce, chacun à notre façon.
Le quincailler Canac vient de lancer une campagne publicitaire où il cède la moitié de son temps d’antenne à deux organisations : la fondation En cœur et la Cuisine collective Beauport. Les organismes communautaires ou de charité ont besoin de visibilité, plus que jamais. Ils doivent pouvoir continuer de lever des fonds et d’avoir un impact auprès des membres de la communauté qui subissent encore les contrecoups de la crise.
Voir la campagne Canac aide pour vrai >
16 mars 2021
Lutte aux changements climatiques : le premier virage à prendre est celui de la transparence
Plusieurs investisseurs ont annoncé ces dernières années vouloir réorienter leur portefeuille afin de réduire les émissions de GES liées à leurs investissements. Mais pour agir avec impact, il faut surtout savoir d’où l’on part pour connaître le chemin à parcourir.
Certaines institutions bancaires ont choisi de faire cet effort et de mesurer leur impact environnemental. En effet, la Caisse d’économie solidaire Desjardins, qui souligne cette année son 50e anniversaire, a récemment dévoilé son tout premier bilan d'empreinte carbone portant sur ses financements. Elle devient ainsi la première institution bancaire en Amérique du Nord à réaliser un tel bilan. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Partnership for Carbon Accounting Financials (PCAF), signé par la Caisse, qui vise à engager le secteur financier dans la transition écologique et la lutte contre les changements climatiques.
Si nous voulons avoir un impact réel dans la lutte aux changements climatiques et clairement prendre la voie du développement durable, il faudra que toutes nos organisations prennent le virage de la transparence. Notre secteur financier, par son rôle stratégique dans notre économie, peut déclencher un mouvement fédérateur.
16 février 2021
Innover. Se réinventer. Des mots qu’on a entendus à maintes reprises au cours de la dernière année. Et pour cause! Avec la pandémie qui se poursuit, le Québec se transforme et nos comportements changent. Les organisations doivent laisser émerger des nouvelles façons de faire qui guideront la relance économique à venir.
Le secteur de la santé en est un qui a fait de grands pas. Pour répondre à la demande constante, les acteurs ont accéléré les projets innovants. Maintenant, comment garder le rythme à plus long terme? Ce qui m’amène à vous présenter mes deux coups de cœur du mois.
💛 Encourageons l’innovation en santé…
Biron Groupe Santé a lancé l’initiative d’impact social Phase B, une compétition qui se veut un tremplin pour les innovateurs développant des solutions permettant aux individus de gérer leur santé de façon proactive. Les entrepreneurs en démarrage, jeunes pousses et étudiants peuvent déposer leur candidature et courent la chance de gagner une contribution de 25 000 $ et un accompagnement personnalisé d’un an dans un accélérateur afin de favoriser le lancement du projet. Vous avez un projet en démarrage qui fera avancer la médecine prédictive ou préventive ? Phase B est pour vous. Consulter >
💛💛 …et créons-lui un lieu pour la faire prospérer!
Une zone pourrait être dédiée aux innovations en technologie médicale et thérapies novatrices. Une quinzaine de partenaires, dont la Société de développement Angus, la Chambre de commerce de l’est de Montréal et le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal proposent un tel projet, qui a été présenté au ministère de l’Économie et de l’Innovation pour ses zones d’innovation. Objectifs : créer un terreau fertile pour la relance économique du secteur et faciliter la mise en marché de produits novateurs. On y envisage, par exemple, la construction d’une usine de production de produits de thérapie cellulaire.
3 novembre 2020
J’ai été très préoccupée en lisant que pour la première fois en 30 ans, les femmes vivent un recul sans précédent au Canada. Conséquences collatérales de la pandémie de COVID-19, plus de femmes se retrouvent sans emploi, ont dû s’absenter du travail pour prendre soin de leur famille ou ont été victimes de violence domestique.
Cette régression est une perte pour tous. La contribution des femmes dans notre économie est vitale, c’est pourquoi je vous présente deux coups de cœur qui mettent en valeur leur rôle dans la création d’une société plus ambitieuse, inclusive et prospère.
💛 La réussite des femmes c’est la prospérité de tous!
Le Projet Prospérité regroupe plus de 60 dirigeantes canadiennes et a été mis sur pied par Pamela Jeffery, fondatrice du Women's Executive Network et du Canadian Board Diversity Council. Cet OBNL cherche à atténuer les conséquences de la COVID-19 pour que les femmes reçoivent le soutien nécessaire durant cette crise.
Ce projet m’interpelle tout particulièrement. Il s’attaque aux enjeux qui touchent concrètement les femmes en proposant cinq initiatives importantes. De ce regroupement émergent déjà des propositions pour réponse à la crise actuelle et ses impacts. C’est prometteur et ça me donne de l’espoir!
Espérons que de nouvelles politiques publiques feront écho aux nombreux besoins des femmes sur le terrain.
💛💛 Les femmes plus nombreuses à la tête d’entreprises familiales
La Banque Nationale a dévoilé récemment l’édition 2020 du rapport L’avantage familial. Celui-ci vise à comprendre les avantages des sociétés détenues par des familles avec une analyse de 38 entreprises canadiennes. Cette année, le rapport présente la perspective de neuf dirigeantes, dont les Québécoises Christiane Germain (Groupe Germain) et Julie Godin (CGI).
On y apprend entre autres que le rendement des sociétés canadiennes sous contrôle familial cotées en bourse dépasse celui des sociétés avec un actionnariat plus diffus, notamment grâce à leur vision à long terme et leur intérêt à maintenir leur pérennité de génération en génération.
Ce qui a retenu mon attention, c’est le fait que les entreprises familiales semblent créer un terreau propice à l’émergence de femmes dans des postes de haute direction. En effet, 13 % des PDG des compagnies de l’Indice BNC des entreprises familiales sont des femmes versus 5 % pour l’Indice composé S&P/TSX. Pour les postes d’administrateurs, ce pourcentage est de 28 % pour l’Indice BNC des entreprises familiales contre 18 % en moyenne pour les entreprises canadiennes.
Consultez le communiqué et le rapport ici.
29 septembre 2020
Pour atteindre l’objectif d’un vrai développement durable, tous devront mettre l’épaule à la roue. Comme mère de trois enfants, je veux léguer aux générations suivantes un monde plus vert, plus juste et plus humain. Mes coups de cœur de cette semaine soulignent deux initiatives qui vont dans ce sens et redonnent espoir.
💛 Transiter, ensemble…
J’aime les projets qui font travailler ensemble et vers un même but des gens d’horizons variés. C’est le cas du projet « Chemins de transition », créé conjointement par Espace pour la vie et l’Université de Montréal. Cette initiative rassemble la communauté scientifique et les citoyens et citoyennes. L’objectif? Trouver collectivement les chemins les plus porteurs afin d’éviter que la nécessaire transition écologique ne soit pas subie, mais bien choisie.
Les défis sont énormes : changements climatiques, inégalités, menaces à la biodiversité, etc. Nous n’avons pas les moyens de ne pas nous serrer les coudes et affronter ces enjeux, ensemble. Il en est de notre survie. C’est pourquoi il est si capital d’impliquer tout le monde, y compris les citoyens, afin que les solutions envisagées par les experts résonnent dans la population.
Envie de vous impliquer? C’est par ici.
💛💛 Pour changer, ensemble
Des militants écologistes et des représentants de l’industrie réunis autour d’un même objectif, est-ce possible? Oui!
À la demande du ministère de l’Environnement, des représentants de banques, d’assureurs, de chambres de commerce se sont joints à des groupes écologistes afin de dégager un consensus sur des mesures concrètes visant la réduction des gaz à effet de serre au Québec.
Cette collaboration sans précédent et, disons-le, inusitée, s’est faite dans le plus grand sérieux et a même réussi à accorder des entreprises concurrentes.
Parmi les mesures proposées au gouvernement en vue de la confection de son Plan vert, attendu sous peu, soulignons :
· L’implication du privé dans le financement des investissements verts, pour ne pas se reposer uniquement sur les fonds publics et les subventions;
· La carboneutralité exigée dès 2022 pour les bâtiments neufs résidentiels et institutionnels, et dès 2030 pour les bâtiments neufs commerciaux ;
· La végétalisation de 100 % de l’ensemble des cours d’école en 2030.
15 septembre 2020
À suivre l’actualité, on peut avoir le sentiment que Montréal n’est que travaux et nids-de-poule. Ce serait une erreur parce que de belles et bonnes choses, il y en a sur l’île. Voici deux initiatives qui me touchent tout particulièrement…
💛 Verdir Montréal…
Le saviez-vous ? Montréal possède la plus vaste serre commerciale sur un toit… au monde ! Et oui. Cet honneur revient aux Fermes Lufa qui ont inauguré, à la fin du mois d’août, un tout nouvel espace de 160 000 pieds carrés (l’équivalent de trois terrains de football), situé dans l’arrondissement Saint-Laurent. Des choux, des salades, des concombres, des herbes y pousseront en grande quantité et en hauteur. On pourra presque dire qu’ils goûteront le ciel, au sens propre.
L’entreprise, fondée en 2009 à Montréal par un Libanais d’origine, Mohamed Hage, et son épouse Lauren Rathmell, une Américaine née au Vermont, a le vent dans les voiles. Depuis le début de la pandémie, Lufa a plus que doublé ses ventes grâce, entre autres, à la livraison sans contact et aux commandes en ligne.
L’entreprise emploie aujourd’hui 500 employés, soit 200 de plus qu’avant la COVID. Ces employés contribuent à nourrir 2% de la population montréalaise, ce qui est plutôt exceptionnel. Par ailleurs, Lufa, déjà très écoresponsable (leurs serres réutilisent la chaleur produite par les bâtiments), travaille en ce moment-même à électrifier sa flotte de camion.
💛💛 Et la relancer !
On le sait, la crise a frappé fort. L’économie de Montréal se relève tranquillement mais il faudra en faire plus pour sortir du marasme. C’est exactement la volonté des partenaires à l’origine de l’initiative « Relançons Montréal ».
Pour faire face aux défis posés par la COVID et ses suites, il est impératif de se serrer les coudes et de trouver des solutions ensemble. « Relançons Montréal » se veut un lieu d’échanges entre des acteurs issus de 14 secteurs (aéronautique, technologies de l’information, manufacturier, commerce de détail etc.) pour réfléchir à de meilleures pratiques.
On ne réussira ce virage que si nous sommes unis et solidaires.
16 juin 2020
« Défi Start-Up » du journal Les Affaires et Forces Avenir : voici mes deux coups de coeurs du moment.
💛Un Québec plus fort grâce à ses start-up
Lancer son entreprise n’est jamais évident. C’est une affaire de cœur, de tripes et de courage, particulièrement en temps de crise. Toutes les entrepreneures savent ce que ça demande en temps, en énergie, mais aussi, ce que ça donne en plaisir! Plaisir parce qu’il y a toujours de l’inattendu dans notre parcours. Une petite entreprise peut devenir grande, parfois du jour au lendemain. C’est le cas de nombreuses « start-up », aussi appelées « jeunes pousses », qui ont connu une croissance fulgurante au cours des dernières années. Pensons aux Netflix, Apple, Twitter, Facebook et autres.
Selon une étude récente, la région de Montréal est l’un des écosystèmes d’entreprises émergentes parmi les plus dynamiques au monde, notamment dans les secteurs de l’intelligence artificielle, du manufacturier innovant et de la robotique et, bien sûr, des jeux vidéo. L’engouement pour le « Défi Start-Up » du journal Les Affaires l’illustre bien. Cette année, pas moins de 137 jeunes pousses ont posé leur candidature au concours. Voir les 10 finalistes ici >
💛💛 Un Québec plus fort grâce à la relève
Je tiens à souligner la nomination de Geneviève Fortier, chef de la direction de Promutuel, à titre de membre du conseil d’administration de Forces Avenir. Une nomination féminine, ça mérite toujours un coup de chapeau.
Je suis de près les activités de Forces Avenir, et admirons leur travail pour encourager la relève à s’engager, à devenir un modèle pour les autres. Pour bâtir des lendemains où la croissance économique sera plus que jamais mise au service des humains, il est essentiel de célébrer les efforts des jeunes, dès maintenant. Pour faire face aux années à venir, nous aurons besoin de leaders bienveillants et engagés. Merci à Forces Avenir de contribuer à former la relève en entreprises. Pour tout savoir sur cette organisation, c’est ici :
9 juin 2020
Impression 3D et croissance résiliente : voici mes deux coups de cœur du moment.
💛 Impression 3D et relance économique
Saviez-vous que l’impression 3D peut aider le Québec non seulement à relancer son économie, mais à restructurer ses chaînes d’approvisionnement tout en réduisant l’empreinte écologique des processus de production? Ces constats trouvent écho dans le premier livre blanc sur la fabrication additive au Québec, qui a été présenté par PRIMA Québec et ses partenaires la semaine dernière. Le document recense 14 moyens d’action pour stimuler le développement de l’écosystème de l’impression 3D dans la province.
Un mouvement qui rassemble 360 organisations représentant près de 2 200 entreprises a été lancé en mai pour que les différents paliers de gouvernement du Canada privilégient une relance économique plus propre, innovante et diversifiée, grâce à des actions qui engendreront des avantages stables, robustes et durables à long terme. Construisons un Canada résilient (ou Resilient Recovery en anglais) propose d’investir dans un plan de relance pour les secteurs de l’énergie propre et des technologies propres, et dans la production locale et l’exportation de produits de consommation à faible ou zéro émission de carbone, en plus d’agir pour ces mêmes secteurs en élargissant les initiatives et les programmes existants.
26 mai 2020
Mon premier coup de cœur, c’est vous !
Pour ce premier contact, j’aimerais tout d’abord vous lever mon chapeau ! Vous, l’entrepreneure, la gestionnaire, la dirigeante qui avez (et continuez !) à tenir à bout de bras votre entreprise, votre organisation et qui continuez à prendre soin de vos tribus. Vous êtes mon premier coup de cœur.
Au cours des dernières semaines, vous avez su naviguer avec courage et brio sur une mer agitée.
Vous vous êtes faite protectrice de vos clients, bienveillante avec vos employés et votre famille dans ces temps difficiles et, surtout, inédits. Vous vous êtes assurées de leur bien-être, vous avez fait preuve de leadership humain.
C’est bien connu, nous, les entrepreneures, nous aimons et chérissons l’inédit, le surprenant, le risque ! Est-ce que celui-ci était de trop ? Oui, sans doute. Mais en même temps, cette période crée une forme d’espace propice à laisser émerger de nouvelles idées et de nouvelles façons de faire.
Nous allons rebondir. Nous avons déjà commencé.
Mon deuxième coup de cœur : nos enfants !
Ils ont été patients, nos petits. Enfin, pas toujours, évidemment.
Autant nous sommes habituées à l’inhabituel, autant les enfants ont besoin de routine, d’habitudes. Du jour au lendemain, nos bambins (et nos ados !) ont été bousculés et transportés au pays pas toujours doux du confinement. Fini les rires avec les amis, les câlins, les chamaillages enfantins. Bonjour les parents à temps plein.
Ils nous aiment et on les adore, mais les enfants ont besoin de socialiser, c’est dans leur nature. Une vidéoconférence avec grand-maman ne remplacera jamais une présence physique. Étant moi-même maman de trois jeunes enfants, je les vois chaque jour s’adapter et apprendre de cette situation. C’est une période inédite, autant pour eux que pour nous, les parents.
Chapeau, les enfants! Vous avez fait preuve de résilience. Vous avez su vous adapter et faire preuve de souplesse et de flexibilité. Ce sont des qualités précieuses qui ressemblent drôlement à celles que possèdent les entrepreneures et les dirigeantes !
Qui sait si la COVID n’aura pas engendré une belle génération de futurs capitaines d’entreprise ?
Si c’est le cas, l’avenir s’annonce prometteur !
Mon troisième coup de cœur : notre discipline collective
Notre discipline nous a permis (enfin!) de retrouver nos proches ailleurs que dans un écran.
Il faut l’avouer, nous en avions bien besoin. Il était temps. Il ne faut pas se relâcher pour autant. C’est loin d’être fini.
Mais notre constance nous permettra de franchir les prochaines étapes. Et c’est ainsi que nous allons passer à travers.
Un pas à la fois.