Groupe IG | Gestion de patrimoine au féminin
23 janvier 2023
Planification, patrimoine, Émilie Boudreault est à son affaire
Les temps ont bien changé depuis 1963 – la dernière année où une femme mariée avait besoin de la permission de son mari pour ouvrir un compte bancaire au Québec. Les jours où les femmes étaient écartées des décisions financières dans un couple sont révolus. Et l’argent, évidemment, n’a pas de genre. Cependant, il reste cer-tains éléments spécifiques à prendre en compte pour les femmes qui planifient leur avenir financier. Émilie Boudreault, planificatrice financière certifiée et représentante en épargnes collectives chez IG à Alma, se décrit comme une « passionnée de finance depuis toujours ». Entre son compte Instagram, où elle vulgarise des concepts tels que l’entrepreneuriat et l’assurance vie, et son travail quotidien, elle est déterminée à aider ses clientes et clients à trouver leur compte.
Environ la moitié de ses clients sont des femmes. Au bout de 11 ans d’expérience, elle observe un fossé générationnel chez les femmes en ce qui concerne l’aisance avec les questions financières. « Les baby-boomers et les aînées ont tendance à faire confiance à leur mari, mais chez les jeunes femmes, c’est très rare d’entendre “Mon chum s’en occupe.” »
En général, elle trouve que les femmes s’éduquent de plus en plus. Il y a certains aspects de la planification financière personnelle qui prennent plus d’importance pour les femmes que pour les hommes, comme la planifica-tion d’un congé parental. « Beaucoup de mes clientes sont dans la trentaine. Si elles partent en congé maternité, je leur suggère de racheter une année de leur fonds de pension, si possible ; comme ça il n’y aura pas d’incidence sur leur plan de retraite. Si elles n’ont pas de fonds de pension, le conjoint ou la conjointe qui continue à travailler peut prendre un REER de conjoint. » C’est un outil qui permet de verser des fonds dans le régime enregistré d’épargne-retraite de votre conjoint·e jusqu’à concurrence de votre plafond de cotisation personnel.
Au Québec, un couple sur trois vit ensemble sans être marié. Il s’agit là d’un arrangement qui peut comporter certains risques pour les femmes, selon Émilie Boudreault. « Quand un couple se sépare, si la maison est au nom de monsieur, madame n’a droit à rien s’ils sont conjoints de fait. S’ils sont mariés, elle a droit à la moitié [de la valeur de la maison]. » Les mêmes règles s’appliquent si un couple se sépare après cinq ans de vie commune ou après 50 ans. Pour s’assurer d’une séparation des avoirs égale en cas de séparation du couple, si l’on n’a pas l’intention de se marier, Émilie Boudreault encourage les couples à signer un contrat de vie commune auprès d’un notaire. En règle générale, les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Au Québec, l’espérance de vie est de 81,1 ans chez les hommes et presque 85 ans chez les femmes. Le fonds de retraite prend donc toute son impor-tance. « Il faut avoir une structure de retraite qui tient la route, dit la pla-nificatrice financière. Si vous n’avez pas de fonds de pension, il faut vous assurer d’avoir suffisamment de placements pour permettre de subvenir à vos besoins tout au long de votre vie, idéalement sous la forme d’épargnes ou d’un régime de retraite. »
13 septembre 2022
EN QUOI LA PROFESSION FINANCIÈRE EST-ELLE ATTIRANTE POUR LES FEMMES ?
Au-delà des chiffres, un planificateur financier va mettre des émotions dans son travail, en fonction de la réalité des gens, en rentrant dans leur intimité. Les femmes ont donc toute leur place dans un cabinet de conseils financiers ; elles vont y apporter une sensibilité et une écoute différentes. L’intelligence artificielle est certes une alliée et pousse nos plans financiers à un autre niveau, mais il y a une grande part de psychologie dans notre travail. Par exemple, avec mon collaborateur, Pierre Breton, nous menons ensemble les entrevues. Je les commence en essayant de capter les petits éléments ou les non-dits, pertinents dans notre travail. Lui va aller très loin dans les détails, comme sur le contenu des portefeuilles financiers. Du coup, nous nous complétons en nous stimulant mutuellement.
QUEL EST VOTRE AVIS SUR LA PROGRESSION DES CONNAISSANCES FINANCIÈRES ?
Les femmes et les hommes ont aujourd’hui des connaissances similaires. La différence, pour les femmes, se joue plutôt au niveau de leur réalité financière et de leurs préoccupations familiales, car elles s ’occupent souvent de leurs enfants et de leurs parents, avec le souhait de protéger les actifs. Dans notre pratique, nous voyons que les femmes sont plus traditionnelles et sécuritaires dans leurs investissements. Les fonds éthiques sont très recherchés ; des fonds qui sélectionnent des compagnies qui respectent l’environnement, qui ne font pas travailler des enfants, qui n’ont pas de lien avec les armes, etc.
COMMENT CARACTÉRISERIEZ-VOUS VOTRE APPROCHE ET VOS OFFRES DE SERVICES POUR LES CHEFS D’ENTREPRISE AVEC IG ?
Nous offrons à nos clients une palette de services, de la création à la revente de leur entreprise ou de leur retraite, avec un souci d ’anticipation et d’optimisation. Avec le réseau d’IG Gestion de patrimoine, nous avons accès en interne à des experts pour nous épauler, comme des fiscalistes ou des avocats, afin de rejoindre les objectifs de nos clients en tant qu’individus et entrepreneurs. Nous avons une approche personnalisée. Ainsi, nous avons été choisis dernièrement par deux femmes d’affaires, une mère et sa fille. Elles ont souligné la qualité de notre présentation, qui prend en compte la réalité des femmes entrepreneures.
22 mai 2022
Chantale Sajo incarne parfaitement le changement de paradigme dans le secteur financier. Il y a encore 20 ans, une femme comme elle n’aurait sans doute pas eu voix au chapitre en matière financière dans son propre foyer. Mais cette fonceuse est, depuis 2014, à la tête d’une équipe qui s’occupe des placements de plus de 250 familles du grand Montréal au sein du prestigieux groupe IG Gestion de patrimoine, un chef de file canadien en matière de services financiers.
Certaines adolescentes se passionnent pour la mode ou le sport. Chantale Sajo, elle, adorait parler d’actifs, de placements et d’immobilier. « Avec une mère en financement hypothécaire et un beau-père planificateur financier, parler d’argent n’a jamais été tabou chez nous. Et j’aimais vraiment ça ! J’ai même commencé très tôt à réaliser des opérations boursières pour mon propre compte. »
« Dans un secteur d’activités aussi sensible que celui de la gestion de patrimoine, où les conseillers sont au courant d’une bonne partie de la vie de leurs clients, il est crucial d’avoir une équipe stable et fiable. »
- CHANTALE SAJO
Femmes de finance
Lorsqu’elle évoque les clients de son bureau, Chantale Sajo ne dit pas que son équipe et elle travaillent pour eux, mais qu’elles veillent sur eux. « Notre métier ne se résume pas du tout à des chiffres. Nous avons une relation très étroite avec des familles, dont nous accompagnons les moments heureux – promotions, naissances, achats immobiliers, retraites – comme plus difficiles quand elles vivent des échecs, des séparations ou des deuils. » Voilà pourquoi, la gestionnaire estime que les femmes sont amenées à réussir dans le domaine du conseil financier. Elles sont à ses yeux dotées d’écoute et d’empathie ainsi que d’une rigueur qui leur permettent de se démarquer. Dans son bureau, où 80 % des clients sont des clientes avec plus de 500 000 dollars d’actifs, le fait d’être une femme est un atout pour les accompagner. « Les femmes qui gagnent aujourd’hui bien plus que leurs conjoints sont des meneuses, mais elles souhaitent que nous nous préoccupions tout autant de leurs souhaits que de ceux de leur compagnon. Notre capacité d’écoute est donc tout le temps sollicitée pour gérer de tels dossiers. »
Le leadership humain
Dans un secteur d’activités aussi sensible que celui de la gestion de patrimoine, où les conseillers sont au courant d’une bonne partie de la vie de leurs clients, il est crucial d’avoir une équipe stable et fiable. « Voilà pourquoi je crois en un leadership humain, explique Chantale Sajo. Je mets tout en œuvre pour que mes employés soient heureux et aient envie de rester. » Comment cela se traduit-il concrètement ? En donnant beaucoup d’autonomie à son équipe. « C’est motivant, d’avoir les coudées franches, j’en suis un bon exemple, dit-elle. Je suis donc contre toute forme de microgestion, et je laisse mes employés libres de travailler comme ils le veulent et d’où ils le veulent. Ils savent cependant que je suis là pour les soutenir dès qu’ils en ont besoin. » Car, bien sûr, des impondérables arrivent. Un dossier qui va mal, une erreur qui se commet... Rien ne semble cependant démonter la gestionnaire, qui se fait un point d’honneur à demeurer d’humeur égale, ce qui est très apprécié par ses collaborateurs. « Nous avons tous beaucoup de plaisir à travailler ensemble. D’ailleurs, pour moi, ce ne sont pas des employés, mais une seconde famille. Je me soucie beaucoup d’eux, de leur famille, de leurs priorités. C’est sans doute pour cela qu’ils sont aussi impliqués que moi dans leur travail et que nos clients sont aussi satisfaits. » Un bel exemple de la carrière que des femmes peuvent se bâtir au sein d’IG Gestion de patrimoine. L’invitation est lancée.